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Dispositif de vaccination en Cabinet Libéral

La fièvre jaune demeure encore aujourd’hui, une maladie mortelle qui n’est pas en voie de disparition. L’Organisation Mondiale de Santé estime à 200.000 le nombre annuel de cas de fièvre jaune et à 30.000 par an le nombre de décès dus à cette maladie. La Guyane fait malheureusement toujours partie des « zones à risque ».

Aussi, un dispositif expérimental de vaccination contre la fièvre jaune en cabinet libéral est mis en œuvre en Guyane depuis 2007. Avec l’aide de la CGSS Guyane, des médecins généralistes libéraux sont habilités à vacciner contre la fièvre jaune au sein de leur Cabinet, de l’Agence Régionale de Santé et de la Croix Rouge.

L’objectif affiché est d’atteindre un taux de couverture vaccinale contre la fièvre jaune de 95%.

En effet, le dispositif prévoit pour chaque médecin habileté à vérifier le carnet de santé de son patient et lui proposer, si nécessaire, la vaccination contre la fièvre jaune lors d’une consultation.

Le Fonds National de Prévention d’Education et d’Information pour la Santé (FNPEIS) a ainsi permis de financer plus 631.000 euros de doses de vaccins entre 2007 et 2015.

 Enquête de couverture vaccinale

Sept ans après le lancement du dispositif de vaccination en cabinet libéral, un premier bilan est alors réalisé pour en évaluer l’impact sur le taux de couverture vaccinale contre la fièvre de la population.

L’enquête réalisée par l’ORSG grâce au soutien financier du FNPEIS a notamment révélé que :

  • 73,8% de la population est vaccinée contre la fièvre jaune ;
  • 86,8% des 7-13 ans sont vaccinés contre la fièvre jaune (tranche d’âge la mieux couverte) ;
  • 62,3% des plus de 65 ans sont vaccinés contre la fièvre jaune (tranche d’âge la moins bien couverte) ;
  • 74,5% des assurés du Régime Général sont vaccinés contre la fièvre jaune ;
  • 21,7% des vaccins anti amarils ont été réalisés en cabinet libéral (dans le cadre du dispositif) ;
  • Les médecins habilités qui ont participé à l’enquête ont également plaidé pour la pérennisation du dispositif.

Ces résultats sont d’autant plus encourageants que l’expérimentation du dispositif a souffert de deux facteurs essentiels :

  • Le changement continu de la structure de la population guyanaise ;
  • Le défaut de communication : 51,5% des enquêtés de plus de 15 ans n’étaient pas informés du dispositif.

En définitif, il en résulte des recommandations favorables au dispositif, dont les principales sont :

  • la pérennisation ;
  • l’habilitation de l’ensemble des médecins ;
  • l’intensification des campagnes de communication